Fraternity
Livre 2/2
Scénariste : Juan Diaz
Canales
Dessinateur : José Luis
Munuera
Genre : Roman graphique
Editeur : Dargaud
Planches : 54
Résumé :
La
créature qui semble avoir un lien étroit avec Émile a été capturée par les
habitants de la communauté ; le retour de Laffite plonge la belle Fanny dans le
doute ; des dissensions de plus en plus vives apparaissent à propos de
l'implication de Fraternity dans la guerre qui fait rage, sans compter que la
communauté est désormais séparée entre les tenants de la spiritualité et les
défenseurs d'un point de vue plus scientifique... MacCorman, le fondateur de
Fraternity, voit son rêve de société idéale basée sur la tolérance et le
partage voler en éclats... Tout est en place pour que le drame final se
produise, jusqu'à l'ultime rebondissement...
Mon avis :
Ce second tome reprend là où il
s’était arrêté. Les auteurs qui nous avaient laissé en attente suite à de
nombreuses questions posées par le premier tome, viennent mettre notre
réflexion à l’épreuve.
Plusieurs questions tournent autour
de la fraternité ? Va-t-elle survivre à l’arrivée de la créature, au
retour d’un membre? Comment va-t-elle gérer cette perturbation ? Que
va-t-il advenir des tensions naissantes ?
Cette même fraternité si idéaliste
et pleine de rêve dans le premier tome ; commence à s'effondre devant les
« envies » et pulsions – pouvoir, liberté, religion – des personnages
avant de se révéler humaines en faisant face à ses peurs et convictions.
Il y a également la présence de la
« bête », qui soulève de nombreuses interrogations. On ne connaît pas
son origine ni son rôle. A chacun de trouver sa réponse. Peut-être est-elle la
matérialisation des discordes qui commencent à naître au sein de la communauté
ou est-elle tout simplement la représentation de la part animal d’Emile ?...
La conclusion de ce diptyque est à
l’image des deux albums et amène de nouveaux questionnements et réflexions sur
l’importance de la remise en question.
Cette histoire est supportée par un
dessin maîtrisé et réussi. Le dessinateur restitue une ambiance forte qui
marque bien les tensions qui couvent dans la communauté. Ces troubles sont mis
en valeur par la lumière et le superbe jeu de couleurs que nous propose Munuera
et son coloriste.
Je reste à l’affut des futures
productions que pourraient nous réserver ce duo d’auteurs.
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