13 mai 2012

L'homme qui marchait sur la Lune


L’Homme qui marchait sur la Lune
Howard McCord

Traducteur : Jacques Mailhos
Genre : Contemporaine // 144 pages

4ème de couverture :


Qui est William Gasper, cet homme qui depuis cinq ans arpente inlassablement la Lune, une "montagne de nulle part" en plein cœur du Nevada ? De ce marcheur solitaire, nul ne sait rien. Est-il un  ascète, un promeneur mystique, un fugitif ? Tandis qu'il poursuit son ascension, ponctuée de souvenirs réels ou imaginaires, son passé s'éclaire peu à peu : ancien tueur professionnel pour le compte de l'armée américaine, il s'est fait de nombreux ennemis. Parmi lesquels, peut-être, cet homme qui le suit sur la Lune ? Entre Gasper et son poursuivant s'engage alors un jeu du chat et de la souris.


Mon avis :

Tout au long de ces 134 pages, on suit en plein cœur du Nevada, la marche solitaire d’un homme, dans « une montagne de nulle part » surnommée La Lune en raison de son aspect désertique.
De cet homme, on sait peu de choses si ce n’est qu’il s’appelle William Gasper et qu’il est un ancien tueur d’élite.

Cet homme s’est isolé sur la Lune pour y chercher la paix du corps et de l’âme. Mais alors qu’il marche dans ces montagnes arides, il suspecte rapidement qu’il n’est pas seul et s’engage alors dans la poursuite de cette « présence indésirable ».

Cette présence prend tour à tour l’apparence de personnages de la mythologie gaélique : Cerridwen et le chat Palug. La première est la déesse de l’initiation et de la transformation et le second est un chat monstrueux à qui l’on attribue la mort de nombreux soldats.

A plusieurs reprises, on peut se demander si ce personnage n’est pas fou. A-t-il perdu la raison à force de solitude et d’errance dans ce décor désertique et imaginé cette présence qui semble le poursuivre ? Ce mélange et cette confusion des perceptions est intrigante et intéressante. On se demande alors ce qui est vrai et ce qui se déroule uniquement dans l’esprit de William Gasper ?

C’est un roman captivant, qui nous plonge à la frontière entre le thriller et le conte philosophique. La tension entraînée par les méditations de William Gasper est palpable jusqu’à cette fin inattendue.

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