L’Homme qui marchait sur la Lune
Howard
McCord
Traducteur : Jacques Mailhos
Genre : Contemporaine // 144 pages
4ème
de couverture :
Qui est William Gasper, cet
homme qui depuis cinq ans arpente inlassablement la Lune, une "montagne de
nulle part" en plein cœur du Nevada ? De ce marcheur solitaire, nul ne
sait rien. Est-il un ascète, un promeneur mystique, un fugitif ? Tandis
qu'il poursuit son ascension, ponctuée de souvenirs réels ou imaginaires, son
passé s'éclaire peu à peu : ancien tueur professionnel pour le compte de
l'armée américaine, il s'est fait de nombreux ennemis. Parmi lesquels,
peut-être, cet homme qui le suit sur la Lune ? Entre Gasper et son poursuivant
s'engage alors un jeu du chat et de la souris.
Tout au
long de ces 134 pages, on suit en plein cœur du Nevada, la marche solitaire
d’un homme, dans « une montagne de nulle part » surnommée La Lune en raison de
son aspect désertique.
De cet
homme, on sait peu de choses si ce n’est qu’il s’appelle William Gasper et
qu’il est un ancien tueur d’élite.
Cet
homme s’est isolé sur la Lune pour y chercher la paix
du corps et de l’âme. Mais alors qu’il marche dans ces montagnes arides,
il suspecte rapidement qu’il n’est pas seul et s’engage alors dans la poursuite
de cette « présence indésirable ».
Cette
présence prend tour à tour l’apparence de personnages de la mythologie gaélique
: Cerridwen et le chat Palug. La première est la déesse de
l’initiation et de la transformation et le second est un chat monstrueux à qui
l’on attribue la mort de nombreux soldats.
A
plusieurs reprises, on peut se demander si ce personnage n’est pas fou. A-t-il
perdu la raison à force de solitude et d’errance dans ce décor désertique et
imaginé cette présence qui semble le poursuivre ? Ce mélange et cette confusion
des perceptions est intrigante et intéressante. On se demande alors ce qui est
vrai et ce qui se déroule uniquement dans l’esprit de William Gasper ?
C’est
un roman captivant, qui nous plonge à la frontière entre le thriller et le
conte philosophique. La tension entraînée par les méditations de William Gasper
est palpable jusqu’à cette fin inattendue.
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