13 février 2011

La Moïra

La Moïra
Henri Loevenbruck
Genre : Fantasy  // 786 pages

4ème de couverture :

L'enfant s'appelle Aléa... Jeune orpheline de treize ans, elle hérite d'un don étrange et se retrouve au centre d'intrigues qui la dépassent. Sur l'île de Gaelia, politiciens et religieux convoitent son pouvoir et redoutent cette élue aux facultés uniques qui pourrait changer la face du monde... Tandis qu'une armée est en marche pour reconquérir l'île volée à ses ancêtres, Aléa a désormais maints ennemis : les Soldats de la Flamme, des fanatiques religieux, le Conseil des druides, qui lui envient son don, ou encore les terribles guerriers de Maolmòrdha! Alors qu'Aléa fuit la mort qui la traque sans pitié, dans l'ombre, tel le reflet d'un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à la sienne. Quelle merveilleuse énigme relie leurs existences? Quelle destinée unique attend la louve et l'enfant?


Mon avis

Lorsque Aléa, une jeune orpheline, hérite d'un don qu'elle ne saisis pas, le destin de Gaelia (un Irlande imaginaire) est sur le point de basculer. Navigant au milieu des jeux de pouvoir que se livrent les druides et les différents dirigeants, Aléa va progressivement embrasser son destin tout en essayant d'échapper à ceux qui en ont après elle. Bien au-delà des luttes politiques, un ennemi bien plus dangereux a décidé de conquérir l'île de Gaelia, un ennemi que même la Moïra et les druides ne semblent pouvoir stopper...

C’est, à mon sens, une histoire plutôt classique, aussi bien sur la forme que sur le fond, mais qui se révèle prenante de bout en bout. En effet, l’univers et les personnages sont bien décrits et attachants. Plus l'histoire avance et plus on a de mal à reposer le livre tant il nous tarde de voir comment va se conclure l'épopée de la jeune Aléa.

Le récit souffre cependant de certaines longueurs mais reste très bien construit. Mais, je suis resté sur ma faim lors du dénouement. De plus, plein de choses ont été abordées sans que l’on ait plus d’informations alors que l’on aimerait en avoir (je pense au silves et aux artefacts, notamment).

Pourtant le Cycle de la Moïra a une originalité : les loups. Au départ, je pensais que les loups allaient avoir une place plus importante dans le récit mais on dirait que c’était principalement une astuce pour se différencier des autres récits de Fantasy.

Le livre est aussi truffé de références à Tolkien : un groupe disparate (druides, barde, nains, guerriers) réunis autour d’un sauveur (Aléa) et qui combat le mal (Maolmordha) et ses armées (Gorgûns et Hérillims).
On y trouve aussi des évocations des traditions celtiques, à commencer pas les druides ; mais aussi des fêtes de Lugnasad et de Beltane.

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