24 novembre 2011

Les Enfants de Jessica, tome 1 : Le Discours

Les Enfants de Jessica
Tome 1 : Le Discours
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Laurent Hirn
Genre : Polar / Thriller
Editeur : Futuropolis
Planches : 34

Résumé :

Le Pouvoir des innocents se passait en 1997 et évoquait l'accession à la tête de la ville de New York, de Jessica Ruppert, grande humaniste.
Nous sommes maintenant en 2007, Jessica, leader de l'opposition démocrate, est devenue la secrétaire aux affaires sociales du nouveau gouvernement, et de surcroît son premier membre !
Elle s'apprête à prononcer dans l'hémicycle du Congrès à Washington, un discours qui s'annonce déjà comme historique ! Toutes les télévisions et radios sont en place, les citoyens à l'écoute, ses ennemis à l'affût.
Pour opérer une révolution totale dans la façon de penser la politique du pays, afin de sortir de l'économie de marché, de la mondialisation et d'intégrer l'urgence écologique, elle va proposer 200 projets de réforme pour une société plus juste.
Mais, avant même de pouvoir commencer, c'est d'abord dans une lutte acharnée contre ses adversaires politiques, qu'elle doit se jeter…



Mon avis

« Les Enfants de Jessica » est la suite d'une série politico-thriller reconnue : « Le Pouvoir des innocents », avec le même duo aux commandes. Petit problème : je n’ai pas lu cette série. Je me lance quand même dans la lecture de ce premier tome.

Aux Etats-Unis, Jessica Ruppert, secrétaire aux Affaires Sociales s'apprête à donner un discours devant le Congrès qui s'annonce déjà historique. Il s’agit d’une proposition de 200 réformes pour sortir le pays de l’impasse sociale dans laquelle il se trouve. Mais on se rend vite compte que ses propositions ne font pas l'unanimité.
Parallèlement à ce discours, on suit la vie d’Amy,  la "fille" de Jessica, atteintte d'une déficience intellectuelle légère et travaillant dans un foyer d'accueil, qui ne comprend pas très pas ce pourquoi tous ces gens en veulent à sa maman.

Cette BD est top courte ! En 32 planches, l'intrigue, bien que dense, n'a pas vraiment le temps de se développer ; surtout que la narration prend le temps de s'attarder sur les personnages pour les rendre crédibles et véritablement humains.
Graphiquement, le trait de Laurent Hirn rend ses personnages très réalistes et dépeint bien le du monde dans lequel ils évoluent.

A la fois humain et violent, cette BD ne peut laisser indifférent. En effet, cette politique-fiction est d’un pessimisme extrême et  appuie là où ça fait mal en dénonçant des travers de nos sociétés occidentales (et notamment sur le développement économique et social). Cette BD fait preuve d’un réalisme qui fait froid dans le dos.

Une totale réussite.

En attendant la suite, je vais essayer de mettre la main sur les 5 tomes du Pouvoir des innocents.

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